Dimitri – Technico-Commercial chez HYD&AU FLUID

Quel est ton parcours ?

J’ai commencé par un BEP électrotechnique, sans grande conviction. Finalement ça m’a plu, grâce notamment à des professeurs très intéressants. J’ai poursuivi naturellement avec un Bac pro électrotechnique qui s’est également bien passé. À la fin de mon bac, j’ai voulu rentrer dans la vie active pour devenir autonome, j’en avais marre d’être à l’école. Mais un de mes professeurs m’a convaincu de poursuivre avec un BTS électrotechnique et c’est comme ça que je suis arrivé à l’apprentissage.

Lors de mes recherches d’entreprise, j’ai rencontré HYD&AU, alors ATH, spécialisé dans l’hydraulique. Ce n’était pas mon domaine de spécialisation, mais le projet qui m’a été proposé était justement de développer la partie électrique et notamment le contrôle-commande de l’hydraulique. Au contact de mon maître d’apprentissage qui était ingénieur en électronique embarquée, j’ai développé mes compétences et mis en application mes connaissances techniques, notamment dans le domaine du mobile.

En 2012, ATH a racheté Samelec (spécialiste de l’automatisme et de l’électricité industrielle) pour former le Groupe HYD&AU. On me propose alors d’évoluer vers le bureau d’étude pour gérer les nouvelles affaires liées à cette fusion mêlant hydraulique et électrotechnique. Cela était très enrichissant et m’a permis de parfaire mes connaissances en hydraulique tout en apportant mon expertise sur l’électrotechnique.

 J’ai ensuite évolué vers un poste de Chargé d’affaires électro-hydraulique, au sein duquel je gérais l’intégralité des projets, du chiffrage, à la mise en service en passant par le suivi de réalisation. Puis il y a 2 ans, on m’a proposé une nouvelle évolution afin de devenir Technico-Commercial. J’apporte ainsi mon expertise technique à nos clients, j’échange avec eux sur leurs besoins en application ou en composants et je prends beaucoup de plaisir à trouver des solutions pour satisfaire nos clients.

Cela fait bientôt 11 ans maintenant que je suis chez HYD&AU FLUID et je suis ravi de mon parcours et de mon évolution au sein de l’entreprise.

Quel bilan fais-tu de ton apprentissage ?

En tant qu’apprenti, tu es employé et on te donne des missions et des responsabilités que tu n’aurais pas forcément en stage. La période d’apprentissage permet également à l’entreprise de mieux te connaître et ainsi te proposer des missions ou des postes correspondant parfaitement à ton profil. C’est gagnant pour tout le monde.

Quel conseil donnerais-tu aux apprentis ?

Si j’avais un conseil à donner, ce serait de rester concentré sur ses études. Avec l’alternance, la tentation est forte de privilégier la vie active et de délaisser un peu la partie scolaire. Celle-ci reste néanmoins primordiale pour justement faire le point et optimiser les acquis professionnels. Ça peut être difficile par moments, mais il faut tenir et garder en tête qu’on est encore dans un cursus scolaire.

Christophe – Responsable d’atelier chez HYD&AU VÉRINS

Quel est ton parcours ?

J’ai fait un BEP MPMI (Métiers de la Production Mécanique Informatisée) puis j’ai fait mon bac en apprentissage en 2 ans au sein de Steeltech, une entreprise de mécano-soudure basée à Creutzwald (57).

Après ça j’ai commencé un BTS que j’ai finalement arrêté pour raisons personnelles. Je suis retourné voir Steeltech, en leur disant que je souhaitais finalement me lancer dans la vie active. Il s’avérait qu’ils recherchaient quelqu’un et comme mon apprentissage s’était très bien passé, ils m’ont embauché directement. J’ai fait toute ma carrière dans la société qui est maintenant devenue HYD&AU VÉRINS.

En terme de fonction, j’ai pas mal évolué puisque j’ai commencé par le pôle tournage, puis je suis passé au pôle fraisage, ensuite j’ai piloté le pôle usinage dans son ensemble et aujourd’hui je suis responsable de tout l’atelier de production.

Quel conseil donnerais-tu aux apprentis ou ceux qui hésiteraient à se lancer dans l’apprentissage ?

En apprentissage on est réellement dans le concret. L’école c’est bien, on apprend les bases, mais on ne voit pas tout et surtout ce que l’on produit reste abstrait. En entreprise, on est devant les machines, on voit à quoi servent les composants que l’on produit, on produit des composants qui sont vendus, utilisés et surtout on bénéficie du savoir-faire des anciens. Et puis surtout, on touche un salaire et ce n’est pas négligeable !