C’est le paradoxe du créateur de chaînes de production : pour automatiser des tâches répétitives, il faut inventer, à chaque fois, des machines uniques.
Si la société saintaise AR Techman , basée sur la zone des Charriers, met en oeuvre des mécanismes allant jusqu’aux robots dans les chaînes qu’elle créés pour d’autres entreprises, elle-même ne peut rien automatiser de sa propre production, toujours différente d’une commande à l’autre.

L’image illustrant cette étrangeté, c’est de voir l’atelier saintais utiliser encore d’anciennes machines, non numériques, pour usiner ses pièces à l’unité. Ici, le savoir-faire est plus artisanal qu’industriel.

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